SINGULARITÉ IRREMPLAÇABLE
Doris Schläpfer a entrepris ces deux dernières années d’amasser toutes sortes d’insectes trouvés morts sur le sol de son atelier (principalement des papillons de nuit et coléoptères, mais aussi des lucioles) qu’elle observe attentivement à la loupe avant de dessiner et peindre ce qu’elle voit : têtes, yeux, antennes, trompes, thorax, fourrures, pattes, ailes... Avec une approche plus interprétative que scientifique, qui l’autorise à augmenter à sa guise la taille de ce qui est en réalité extrêmement petit, elle essaie de faire ressortir notamment la singularité de chaque insecte au sein d’une même et minuscule espèce, accordant par exemple une attention toute particulière aux infimes différences de taille ou d’ouverture des ailes.